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Mag (recadrée)

Marguerite, celle qui recherche et qui développe

Chez Octopus, on fournit de l'énergie, on en produit, et puis, on ne s'arrête pas là... On repense le système, on cherche de nouvelles façons d'optimiser la consommation - bref, on prépare un avenir plus vert. Marguerite fait partie de l'équipe R&D, où l'on se pose ces questions de fond... On vous la présente ?

Dis nous, tu fais quoi chez Octopus ?

En ce moment, je suis dans l'équipe R&D. On consacre la moitié de notre temps à la recherche. On creuse plein de sujets innovants, on se renseigne sur les actualités du marché ; on travaille aussi de manière transversale avec les autres équipes de la boîte, on les forme, on les accompagne, on écoute leurs idées, leurs besoins… Quand on tient une bonne idée, quelque chose d’utile pour tout le monde et de réalisable techniquement, on entre dans la deuxième partie de notre métier : la gestion de projet. C’est-à-dire qu’on élabore et qu’on teste des solutions innovantes pour les diffuser massivement ensuite. 

Est ce que tu peux nous donner des exemples de projet sur lequel tu travailles ?

Bien sûr, j’en ai plein ! Mon sujet, en particulier, c’est la flexibilité du réseau. Tu sais, pour que le réseau électrique soit stable, il faut que la production et la consommation soient équilibrées en permanence. Ce n’est pas toujours évident, et les énergies renouvelables ne simplifient rien car elles sont difficilement pilotables. Voilà pourquoi nous cherchons des solutions de flexibilité. Plus il y en aura, plus nous pourrons nous permettre un mix énergétique avec une part importante de renouvelables. En tant que fournisseur d’énergie verte, c’est normal d’avoir cette vision long terme.

Notre idée, c’est de renverser la perspective. Plutôt que de piloter la production, on devrait peut-être piloter la consommation ? Par exemple, avec des partenaires extérieurs, on développe une technologie qui permet de se connecter à distance aux appareils énergivores du foyer pour moduler leur puissance. Sans que ça se voie, on pourra leur donner plus ou moins d’électricité, selon les besoins et les capacités du réseau. On est sur ce projet depuis janvier et la phase de test devrait durer quatre ans avant, j’espère, une vraie mise sur le marché !

Voilà pourquoi on mène une expérimentation avec Enedis. Nous, ce qu’on propose, c’est une installation ultra légère : un câble unique, tiré par un technicien, entre un compteur Linky et le tableau d’électricité où est branché l’éclairage public. Ce simple câble nous suffit pour programmer l'extinction des lumières - typiquement entre minuit et six heures du matin. Et c’est pilotable directement depuis nos bureaux. 

On dirait que c’est rien, dit comme ça… Mais en moyenne, ce simple dispositif permet de réduire la consommation de 50% sur l’éclairage, et de faire 800 euros d’économies par an et par compteur Linky !

Comment vous fonctionnez, dans votre équipe ? Vous avez des projets différents ?

Disons qu’on a tous et toutes nos spécialités ! Anissa, par exemple, prépare une offre sur le gaz. Guillaume travaille de façon plus globale et se charge d'insuffler une culture de l’innovation dans toutes les équipes de l’entreprise. 

Caroline, elle, s’occupe des véhicules électriques. C’est un gros enjeu pour nous : ces véhicules sont une opportunité pour la transition énergétique, mais aussi une opportunité pour la stabilité du réseau. Si les véhicules se chargent intelligemment, aux meilleurs moments, ils peuvent aussi servir de batteries d’appoints et “rendre” un peu d’électricité dans la maison ou dans le réseau en général, en cas de besoin. Sur de grandes échelles, c’est vraiment un outil de flexibilité important ! Voilà pourquoi nous allons très bientôt lancer des offres et des services pour encourager le développement des mobilités vertes : je n’en dis pas plus pour l’instant…

Questions bêtes et rapides

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Tu peux te présenter en dix secondes ?

Aaah !... Je m’appelle Marguerite… Et… C’est terrible, je sais pas quoi répondre !!

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Ton opinion sur la pizza à l'ananas ? 

Je l’aime pas du tout, mais j’aurais voulu l’aimer car j’adore le sucré salé. Néanmoins je respecte les gens qui font ce choix.
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Un hobby qui sort de l’ordinaire ?

Faire des câlins aux arbres. En ville ou dans les bois, peu importe. T’as essayé ?

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Cette année tu voudrais passer vraiment plus de temps à faire…

Je voudrais voyager seule, notamment en Ecosse.

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Ton fun fact préféré sur n’importe quel sujet ?

Il y a plus de flamands roses en plastique dans le monde que de vrais flamands roses.

Si tu pouvais faire un rêve… Quelle technologie tu voudrais voir apparaître dans le domaine énergétique ? 

Le rêve, c’est d’avoir des courbes de production et de consommation qui coïncident parfaitement, et ça, dans le monde entier… On en est loin, et la solution magique n’existe pas. Alors, ce qu’on fait, c’est d’améliorer le système actuel, d’avancer pas à pas. Il ne faut pas rester pétrifié mais toujours chercher le mieux.

Tu es ingénieure de formation : ça t’aide au quotidien ?

Il y a deux ans, je t’aurais dit non. Je travaillais dans l’équipe commerciale ! Mais je suis tombée amoureuse de la boîte.. On m’a fait faire le tour de tous les métiers ; à l’époque, en R&D, il n’y avait que Guillaume. J’ai demandé à travailler avec lui, et voilà, nous avons commencé cette équipe à deux ! 

Depuis, oui, j’exploite un peu mon “côté ingénieur” ; pas des connaissances spécifiques, mais une forme de curiosité… Il s’agit de se dire qu’on a la capacité de comprendre les sujets techniques et d’avancer sans peur !

Marguerite et son équipe

Marguerite et son équipe

Qu’est ce que que tu apprécies le plus chez Octopus ? 

Les collègues ! C’est tout un délire, cette ambiance de bienveillance ; si tu poses une question, t’as toujours une réponse, les gens sont disponibles… 

Et puis il y a la possibilité de faire vraiment ce dont tu as envie. Je me suis investie sur des trucs qui n’avaient aucun rapport avec mon poste : organiser des soirées, participer au recrutement… J’avais zéro expérience pourtant !

Dernière question : pourquoi est-ce que tout le monde t’appelle Mag ? 

Je déteste le surnom “Margueux”… Alors ma famille a trouvé ce surnom de remplacement.

Benjamin

concepteur-rédacteur

Publié le 21 mars 2023

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