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Rénovation énergétique : passer à l’action
La planète se meurt, et le prix de l’énergie augmente. Voilà déjà deux excellentes raisons d’avoir un logement qui consomme le moins d’énergie possible ! Pour baisser la facture, il existe plein de solutions : changer son mode de vie, consommer moins et plus intelligemment, opter pour un fournisseur d’électricité verte… Une solution plus ambitieuse consiste à faire quelques travaux pour améliorer les performances énergétiques de votre logement. Que celui-ci soit neuf ou ancien, que vous y habitiez depuis toujours ou que vous prévoyiez d’y emménager dans quelques mois, la question doit se poser, car les économies réalisables sont très importantes ! Mettez vos bottes et votre casque. On part sur les chantiers de la rénovation énergétique : c’est là que se construit l’avenir.
Rénovation énergétique d’une maison : les grands principes
Bien sûr, pour obtenir une maison aux performances énergétiques optimales, mieux vaut faire construire un bâtiment neuf, avec des matériaux modernes, et une architecture pensée dans les moindres détails pour profiter de l’environnement, la lumière, la chaleur du sol – comme dans une maison bioclimatique par exemple… Pour autant, il existe 34 millions de logements en France : il ne faut pas désespérer d’eux ! Plus ou moins neufs, plus ou moins bien conçus, toutes ces maisons et tous ces appartements peuvent être améliorés pour être plus écologiques… Comment ? C’est ce que nous allons voir.
L’isolation : le nerf de la guerre
S’il ne fallait faire qu’un seul type de travaux, ce serait celui-là. Car la plupart des gens ignorent complètement à quel point la chaleur de leur maison s’échappe et se perd dans la nature ! En moyenne, selon l’ADEME, 25 % de la déperdition se fait par le toit, 20 % par les murs, 10 % par les fenêtres, et 7 % par le plancher… Au total, une bonne isolation doit permettre à chaque particulier d’économiser plus de 60 % sur la facture d’énergie du logement ! Bref. Si tout le monde s’y mettait, du jour au lendemain, la France consommerait deux fois moins ; deux fois moins de fioul, deux fois moins de bois, deux fois moins de nucléaire… Et ce serait déjà un grand pas en avant.
L’isolation consiste d’abord à traquer les fuites d’air – notez qu’une cheminée constitue généralement une fuite d’air importante – il sera donc toujours plus logique de la convertir en poêle. Ensuite, il s’agit d’installer partout du double vitrage. Enfin, d’utiliser des matériaux isolants de qualité sur les murs et dans les combles. Là, les options sont nombreuses et les prix vont de un à six : laine minérale, polystyrène, plumes de canard, chanvre, liège… Prenez conseil auprès d’un expert !
La ventilation : nécessaire pour les maisons bien isolées
Supposons maintenant que notre maison soit parfaitement isolée, et qu’elle ne présente aucune fuite… Mais alors : comment continuer à respirer ? Sur ce point, l’ADEME propose une solution : un système de ventilation mécanique contrôlée – une VMC.
Les VMC les plus performantes permettent de renouveler l’air dans chaque pièce, sans pour autant faire perdre trop de calories à la maison dans son ensemble grâce à des systèmes de récupération de la chaleur. Astucieux.
Le chauffage : la touche finale.
Bien sûr, on privilégiera les chauffages qui fonctionnent avec des énergies renouvelables, comme les poêles à bois (ou mieux, les poêles à granulés), ou encore les panneaux solaires ; à l’inverse, on évitera les chauffages au sol (très énergivores) ou les chaudières au fioul (bientôt interdites).
Par ailleurs, si certaines pièces sont équipées de radiateurs électriques, mieux vaut investir dans des modèles de qualité, qui peuvent générer une chaleur douce – dotés d’une forte inertie, ces nouveaux radiateurs peuvent faire économiser jusqu’à 40 % par rapport à un convecteur classique.
La rénovation énergétique : quelle rentabilité ?
Sans aucun doute, les travaux de rénovation énergétique coûtent de l’argent… Mais ne faudrait-il pas considérer cet effort comme un investissement, rentable sur le plus ou moins long terme ?
Les coûts de la rénovation énergétique
Tous les bâtiments sont obligatoirement évalués, puis notés, avec une lettre, allant de A (la meilleure note) à G (la pire). C’est ce qu’on appelle le DPE – Diagnostic de Performance Énergétique. Pour passer du niveau G à C, on estime qu’il faut débourser en moyenne 200 € par m². Pour atteindre le niveau B, il faudrait débourser environ 400 €. Évidemment, le prix final dépend du niveau de rénovation souhaité, des matériaux choisis et des artisans sur le projet. Un seul conseil ; faites plusieurs devis avant de vous lancer.
Si vous souhaitez atteindre le niveau A, préparez vous à des travaux lourds. En fait, le niveau A est surtout réservé aux bâtiments neufs, qui respectent les dernières normes d’éco-construction.
Les économies que l’on peut faire
Les calculs trop simples induisent en erreur. La plupart des gens se contentent de chiffrer leurs travaux, puis de soustraire les économies annuelles estimées. Ce genre de raisonnement conduit à penser que des travaux de rénovation énergétique ne sont rentables qu’après 15 ou 20 ans.
Pourtant, d’autres facteurs doivent être pris en compte. Déjà, la réglementation tend à se durcir pour les maisons les moins performantes ; certaines sources d’énergies sont de plus en plus taxées, voir carrément interdites (c’est le cas des chaudières au fioul). Par ailleurs, le prix de l’énergie fossile est instable, et globalement, ne fait qu’augmenter – par exemple, le prix du gaz a augmenté de 35 % de plus que l’inflation dans les 10 dernières années.
Ainsi, une maison écologique vous met à l’abri de ces futurs enquiquinements – le prix des travaux sera donc aussi le prix de votre sérénité !
Les aides rénovation énergétique
La maison Terre est en feu. C’est un fait bien établi, et l’État en a conscience. C’est pourquoi le gouvernement et les collectivités locales proposent de nombreuses aides pour inciter les particuliers à faire leur propre transition écologique. Voici quelques exemples.
La prime rénovation énergétique
Depuis le 1er janvier 2020, MaPrimeRénov (c’est son nom) remplace le CITE. C’est une prime, destinée aux ménages à revenus modestes, et qui peut monter jusqu’à 20 000 € ! Tout dépend des matériaux choisis et des travaux envisagés. Pour en savoir plus, rendez-vous directement sur le site maprimerenov.gouv.fr !
Il existe également d’autres primes. La principale ? La prime CEE (Coup de pouce Économie d’Énergie). Sur ce point précis, Octopus Energy vous propose de faire le point dans un article dédié !
Les autres aides rénovation énergétique
Réduction d’impôt, Éco-prêt à taux zéro, TVA à 5,5 % pour les travaux d’amélioration de la qualité énergétique, aide “Habiter mieux sérénité” de l’Agence nationale de l’habitat (de 1600 € à 2000 €)… Les dispositifs sont nombreux et évoluent dans le temps. Renseignez-vous sur le site du gouvernement pour en prendre connaissance ou, pourquoi pas, prenez conseil auprès d’un expert.
Et puis il n’y a pas que l’État ! Les régions, les départements et même certaines communes mettent en place leurs propres dispositifs. Ce serait dommage de ne pas en profiter…
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Site de l’ADEME
Benjamin
concepteur-rédacteur
Publié le 02 septembre 2020