Tirelire et Constantine (fond sombre)

Energy Games #1 - Séance de saut d’obstacle, par-dessus les appareils énergivores.

Faire des économies d’énergie, c’est tout un sport, avec ses règles et ses tactiques. Bref : ça s’apprend ! Aujourd’hui, voyons comment les champions de la sobriété peuvent marquer des points à domicile, en repérant les principaux postes de dépense… pour mieux les éviter.

Le chauffage : un gouffre énergétique

Tous les grands athlètes le savent : maîtriser le chauffage, c’est la base de la discipline. Car à lui seul, il représente en moyenne 60% de la consommation d’énergie dans un foyer ! Il faut dire qu’en France, la plupart des logements sont de vraies passoires énergétiques : après diagnostic, plus de 80% ne dépassent pas la note “D”. Forcément, dans ces conditions, il faut chauffer plus que de raison…

Alors, en attendant une meilleure isolation des bâtiments (si on le peut), la seule solution, c’est de mettre un pull et de baisser le thermostat. Et ça paye, car pour chaque degré de moins, votre facture diminue de 7%. Et puis il y a de la marge, puisque la plupart des européennes tendent à surchauffer leur logement, bien au delà des 19° recommandés. 

Pour en savoir plus et devenir un véritable expert du chauffage, on vous recommande notre petit tutoriel sur le sujet.

Le chauffe-eau : gouffre mais pas trop

Le chauffage, c’était le tour de chauffe. Maintenant, on passe au chauffe-eau. Vous suivez toujours ?

Car chauffer de l’eau, c’est un peu comme chauffer de l’air : ça consomme un max… Voyez plutôt. En moyenne, un ballon d’eau chaude compte pour 12% des dépenses annuelles d'électricité. C’est pourquoi tous les athlètes de la sobriété énergétique savent régler leur chauffe-eau sur 53 ou 55° : c’est largement suffisant, et c’est moins que la plupart des chauffe-eau qui peuvent être réglés sur 60° ou plus. Pour savoir en détail comment régler votre ballon, n’hésitez pas à consulter notre petit tutoriel dédié.

Les appareils froids : ils font aussi chauffer le budget

Les frigos et les congélateurs consomment près d’un quart de l’électricité d’un foyer. Il faut dire qu’ils fonctionnent le jour comme la nuit, et qu’ils paraissent impossibles à éteindre… Pourtant, les vrais sportsmen connaissent bien quelques techniques pour améliorer les performances de ces appareils. Par exemple, ceux-ci consomment davantage s’ils se trouvent dans des pièces chaudes ; ainsi, dans une pièce à 23°, un réfrigérateur consomme 38% de plus que dans une pièce à 18°. C’est pourquoi il vaut mieux placer les appareils froids dans des pièces non chauffées, comme le garage… On doit aussi choisir un modèle avec de bonnes performances énergétiques, éviter les frigos américains, et pratiquer un dégivrage régulier. 

Le four

Les appareils de cuisine : des précautions s’imposent

Si le petit électroménager (grille-pain, cafetière, etc.) n’a pas grand d’effet sur la facture, il en est autrement des cuisinières, même si leurs performances varient beaucoup selon les modèles. En effet, les plaques électriques classiques sont moins efficaces que les vitrocéramiques, elles-mêmes étant moins efficaces que les plaques à induction.

Le four, quant à lui, semble être un appareil plutôt rentable énergétiquement et dépasse rarement les 50€ sur la facture annuelle (il tourne plus vraisemblablement autour des 25€).

Les appareils de lavage et séchage : un poste de dépense marginal

La consommation d’un lave-vaisselle est plutôt raisonnable, comparable par exemple à celle d’un four. Celle du lave linge est globalement inférieure (17€ par an selon l’ADEME) et celle du sèche-linge nettement supérieure (51€).

Pour faire des économies sur ces postes, les compétiteurs ont deux options : utiliser ces appareils le moins possible, ou bien s’équiper avec des modèles neufs très efficaces, qui seront potentiellement moitié moins énergivores.

L'éclairage : de petites économies possibles pour les pros 

Afin de décrocher la médaille d’or, les champions de la sobriété devront chercher le diable qui se niche dans les détails… notamment dans les ampoules. Car si la lumière a longtemps été un poste de dépense important, il n’en est plus de même depuis que nos éclairages halogènes ont été remplacés par des LED, qui consomment six à huit fois moins.

Depuis leur généralisation, l’éclairage coûte, en moyenne, 25 euros par foyer/an. Mais il est encore possible de traquer le gaspillage, en ajustant l’intensité lumineuse de chaque pièce, en dépoussiérant régulièrement vos ampoules et en éteignant toujours les lumières inutiles.

Ligne de séparation

Votre première séance de coaching touche à sa fin ! Vous pouvez déjà sentir votre muscle à sobriété qui se développe ? Hop hop hop : on ne lâche rien ! On s'entraîne, et on se retrouve la semaine prochaine, pour d’autres conseils Energy Games…

Nom

Rôle

Publié le 01 février 2023

Retour au blog